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 rozam blog

Chapitre 15

7 Février 2012 , Rédigé par rozam

 

 

Chapitre 15


 

- Qu’en pensez-vous ?

La question était superflue, elle ne le lisait que trop dans son attitude entière.
Sa petite main dans la sienne égratignait toute la superbe retenue de cet homme.
Main qu’il mena encore contre sa bouche, la réchauffa. Le froid n’était qu’un prétexte.

- Vous posez des questions fort...inconvenantes, Capitaine, murmura t-il.
- Ne jouez pas les hypocrites, répliqua t-elle sur le même ton. Je veux savoir.
- Par des mots ou...par autre chose ?

Il avait décidément l’art de la surprendre, toujours ! Son coeur s’emballa, tandis qu’il n’attendit aucunement de réponse, guidant sa main échauffée dans le confort du manteau et de sa veste. Une chape délicieuse s’abattit sur les sens d’Oscar en percevant le ventre dur, vivant, subrepticement révélé ; mais il la mena plus bas, lentement.

- Cette partie de moi, se glisserait en vous.

Elle ouvrit de grands yeux, sous la sensation. Découvrir sans le voir ce membre plutôt...massif à ce qu’il semblait, détruisit immédiatement bon nombre d’inquiétudes. Immédiatement remplacées par une foule de curiosités avides. Mais difficilement exprimables.

- Vous deviez m’apprendre la souplesse...Vous, vous ne l’êtes pas réellement. Là, tout du moins...
- Vous venez de me faire le plus beau des compliments, merci Oscar, salua t-il d’un sourire frondeur. Je crains en effet de ne pas l’être beaucoup avec vous. Pas si vous laissez votre main tout du moins.

Elle se rendit compte au bout de quelques secondes qu’il avait retiré la sienne, elle-même gardant complaisamment sa paume contre la dureté accueillante. Mordant sa lèvre telle une enfant prise en faute, la jeune fille ne songea aucunement à s’excuser ; le reste de ses pensées se coinçaient dans sa gorge asséchée.

- Moi aussi, vous savez.
- Comment ?
- Je...voulais dire...

Elle le regarda bien dans les yeux, terrassée par l’évidence.
- Moi aussi j’ai envie de vous débarrasser de vos vêtements.
- Vous êtes définitivement renversante ! s’esclaffa t-il. Je ne connais aucune femme ayant votre candeur indécente ! Et cessez de vous mordre la lèvre ainsi, ou cette voiture va connaître une scène à faire rougir ses prochains occupants.
- Et...en quoi cela serait une tragédie ?
- Pas comme cela. Pas dans une voiture chaotique aussi froide qu’un tombeau. Pas pour une première fois.
- Mais ce n’est jamais le moment, avec vous ! Hier soir déjà, alors qu’il y avait une chambre, et un lit, et un feu, et puis maintenant, ça n’est pas enc...

Ce ne fut pas sa main qu’il embrassa, lui coupant tous ses effets, comme d’habitude, à coup de baisers incendiaires ! Oscar tenta de se raccrocher à ce qu’elle put telle une noyée, c’est-à-dire à rien ; elle eut à peine le temps de savourer la bouche virile qu’il se détachait déjà.

- Ne pourriez-vous me faire confiance de temps à autre ? murmura t-il dans un souffle.
- Mais...
- Pas maintenant, la conversation est close. Retournez à votre place, je vous assure que cela vaut mieux pour nos deux tranquillités.

Soufflée par tant d’autorité, elle lui jeta un regard noir et décida de sévèrement bouder. Elle se rassit, à l’autre encoignure, non sans lui avoir envoyé un léger coup de poing dans l’épaule au passage et décida qu’elle le détestait, qu’elle ne le regarderait plus de sa vie, qu’elle ne lui parlerait plus jamais. Un point c’est tout.

La suite de la matinée se traîna dans une ambiance pesante de ressentiments, pour la jeune fille évidemment, car en jetant de discrets coups d’oeil - non, ce n’était pas vraiment regarder, elle ne trichait pas du tout du tout - ce diable d’homme se paya le luxe de dormir bien tranquillement.
Et bien tant mieux, qu’il aille au diable !
Elle ne le comprenait plus du tout. Attrayant au possible et l’instant suivant...un bloc de pierre !
Frustrée, revêche, Oscar fut désagréable avec absolument tout le monde dès la prochaine halte, justifia de choses de la plus haute importance à confier à Rose Bertin pour voyager avec elle et André, et ne desserra pas les dents.

 

Même la vue du superbe domaine qui les accueillit dès la nuit tombée ne la mit aucunement en joie : c’était un Burg quelque chose, dans la plus pure tradition prussienne et très certainement doté de quantité de chambres pourvues de feux réconfortants, mais si “on” croyait qu’elle allait abandonner ses airs de guerre, “on” se trompait lourdement !
“On” ne lui donnerait jamais d’ordres, ha mais !

Ce n’était pas le moment ? Fort bien. Alors cela ne le serait jamais, décida t-elle.

Outre son architecture, le Burg - sorte de domaine terrien tenant plus du manoir que du château - était doté d’un Junker, équivalent de la noblesse d’épée en France. Ayant donc fait carrière dans l’armée et à présent coulant des jours à peu près heureux dans ses terres, le bonhomme avait la particularité fort sympathique de parler français avec un accent à couper au couteau, talent qu’il mit aussitôt en action face à des “confrères” aussi prestigieux.
Personne ne comprit, mais on se répandit en compliments ce qui mit le brave homme de fort bonne humeur, empirant la compréhension. Il faillit tomber en pâmoison lorsque Girodel se mit à converser avec lui dans sa langue natale, décida presque de les coucher tous sur son testament, et leur présenta le reste de la maisonnée l’oeil humide de gratitude.

Malgré son flegme vengeur, Oscar marqua le coup. Après le prussien, Girodel allait-il faire assaut de russe de ce même calme étourdissant ? Cet homme était proprement agaçant à lui cacher à peu près tout de lui, et sa détestation monta d’un cran. Pour être parfaitement honnête c’est lorsque le Junker introduisit sa fille, une jeune personne fort vilaine mais ravie de voir si plaisante compagnie, que le cran monta réellement. Car ce petit singe entreprit immédiatement d’accaparer André et Girodel sous une multitude de questions plus impertinentes les unes que les autres, rendues ridicules par l’accent identique du père. Pure méchanceté.
 
Elle, Oscar, l’ignora copieusement, mais ce fut réciproque, et la fougueuse militaire mâcha une rancoeur tenace tout le long de cette interminable conversation. Qui dura, dura tout le long du repas ensuite, accablant même les deux hommes et Girodel tout particulièrement, puisqu’il fut finalement la cible privilégiée des questions incongrues. En fin de dîner il n’y en avait plus que pour lui
Ha, bien fait pour lui, tiens !

Qu’il s’étrangle donc avec son laideron, le fourbe ne faisait rien pour s’en débarrasser et Oscar ne l’en détesta que plus.
Pas la petite prussienne qui, elle, nageait dans une félicité sans nom.

Irrémédiablement dégoûtée Oscar prétexta artistiquement un mal de tête épouvantable, c’est-à-dire que tous s’excusèrent dès son départ de la table d’une si grossière attitude.
Là encore, bien fait ! Qu’en avait-elle à foutre, des Burg et des Junkers, des carrosses froids comme des tombeaux, d’un homme qui préférait perdre son temps avec une idiote aussi laide que le monde des humains pouvait l’être !

Elle se mit au lit toute habillée, s’ensevelit sous la montagne des duvets et de sa colère, le tout lui tenant lieu de bouillotte. Elle était gelée en effet, mais du diable si elle se laisserait de nouveau réchauffer les mains comme ce matin ! Hélas le sommeil la fuyait, mais tant pis, ronger son os enveloppée de douce chaleur était quand même plus agréable.

Elle sursauta néanmoins, bien que la suite se déroulât exactement comme prévu : des coups impérieux résonnaient à sa porte, autant que la voix derrière elle.

- Je dors ! hurla t-elle aux injonctions de son lieutenant.
- Cessez vos gamineries et dites-moi ce qui se passe, Oscar !
- Escrimez-vous contre cette porte tout votre soûl si cela vous chante ! Je vous avertis juste qu’elle est dotée d’un verrou très perfectionné, et que j’ai tiré la moitié des meubles de cette pièce devant !
- Très drôle. Ouvrez, je dois vous parler.
- Allez vous faire pendre avec vos discours ! cria la jeune fille de plus belle.

Parler, exactement ce dont elle ne voulait plus, jamais !

- Allez plutôt voir votre petite guenon si vous souhaitez faire la conversation, et foutez-moi la paix, Lieutenant ! cracha t-elle encore, dressant bientôt l’oreille quand...il obéit.

Le traître ! Le fumier ! Ah la voilà belle sa sagesse de séducteur ! Il ne voulait pas la toucher mais jappant après la première petite pécore venue !
Oscar se retourna, s’empêcha de verser une larme amère, échoua, se rougit l’oeil un peu plus avec sa manche à galons. Et jura dans le silence revenu.
Qu’avait-elle espéré ? Il lui avait bien dit qu’il ferait ce qu’elle voudrait, toujours. Et qu’il ne la supplierait pas non plus. Tout était exactement comme elle le souhaitait, donc. Vraiment...? Oui, vraiment ! C’était très bien ainsi, elle le fusillerait du regard dès le lendemain et serait muette comme une tomb...

Un fracas de vitres et de vents mauvais fractura sa petite chaleur perfide ; dressée comme une flèche la jeune fille vit atterrir un Girodel des plus sombres au milieu de la pièce, venu des balcons, bien entendu. Obstiné, lui ? Elle avait oublié. Pire qu’elle, bon sang ! Pire qu’une teigne, la lèpre et tous les maux bibliques, jetant un regard sarcastique à la porte dépourvue du moindre meuble.

- Vous allez me dire à présent ce qui se passe.

Et il avait le front de la menacer ! Lui ! Ce...ce...

Oscar remonta les couvertures, assise, et très certainement grotesque dans sa fureur mais décidée à gagner cette bataille le front haut.

- Vous croyez-vous dans un bordel français, Girodel ? Sortez d’ici par où vous êtes entré, ou bien mon épée ne va pas rester très longtemps inactive !


Là encore il obéit...en rien. Il referma portes-fenêtres et tentures avec mauvaise humeur, vint au pied du lit et la fusilla d’un regard clair dépourvu de la moindre terreur.

- Maintenant, expliquez-moi !
- Quoi ! Qu’ai-je donc à expliquer ? Vous êtes...puant avec vos manières de bûcheron, sortez donc d’ici !

Il appuya ses deux mains contre la courtepointe, la scrutant un peu plus. Oscar remonta précipitamment ses genoux, poings serrés, prête au combat et furieuse contre la terre entière.

- Puis-je savoir pourquoi vous avez été à ce point odieuse avec cette jeune fille, tout à l’heure ?
- Moi ?! hoqueta Oscar. Odieuse ? Vous plaisantez, vous êtes fou !
- Lui dire qu’elle aurait fait une parfaite héroïne aux yeux de Monsieur de La Fontaine n’était pas des plus élégant !
- Et pourquoi, c’était l’un de nos plus beaux esprits...ricana t-elle.
- Oui, dont la spécialité était de faire parler des animaux !
- Vous avez raison, c’était grossier : elle ne remplit même pas le critère d’une conversation intelligente !

Elle avait oublié ce détail. En effet, deux-trois médisances resurgirent vaguement, très vaguement...

- Vous vous êtes acharnée sur elle, Oscar ! continua sévèrement Girodel.
- Comme vous y allez ! J’ai peut-être dit une chose ou deux...
- “La couleur de votre robe me rappelle étrangement la vase des lacs de mon enfance”, c’était charmant en effet ! Nous ne savions que faire pour vous faire taire ! Dois-je vous citer tous les “adorables” compliments sur sa coiffure que vous avez crû bon de glisser ensuite ?
Oups, oublié ça aussi...
- Et...et bien dites donc mon petit monsieur, si je suis à ce point cruelle, que perdez-vous votre temps avec moi ! Allez donc la consoler, la pauvrette ! Elle n’attend que ça !
- Oh, mais dites-moi à votre tour, chère dame...

Il croisa les bras, un insupportable demi-sourire se jouant sur ses traits soudain détendus. Elle le défia de toute sa hargne.

- Ne seriez-vous pas un tantinet jalouse, Capitaine de Jarjayes ?
- QUOI ?!! De votre petit perroquet ?
- “Votre”, hum, intéressant...
- Retirez immédiatement ce que vous venez de dire ! Maroufle !

Ce ne fut ni mots ni virgules qu’il ôta, mais sa veste.
A l’épouvante de son interlocutrice.

- Où vous croyez-vous, à la fin ! Je vous ai donné un ordre, et...
- Vous n’êtes pas jalouse, fort bien. Pas non plus en fureur après moi, apparemment.

Il défit son jabot, puis s’attaqua aux boutons de son gilet de soie sans quitter une seconde ses yeux. Oscar avala difficilement sa salive et tâcha de paraître aussi dégagée que possible, c’est-à-dire très méchante.

- Que...que venez-vous m’importuner avec votre...cette fille, Girodel ! Et que faites-vous, par tous les diables de l’enfer !
Il stoppa, poings sur les hanches, à sourire de la plus séduisante des façons tout débraillé qu’il était.
- Je dors, moi aussi. Cette journée m’a littéralement fourbu.
- V...ici, vous allez...dormir ?
- Absolument. Poussez-vous donc un peu, Capitaine. J’espère surtout que vous ne ronflez pas, je déteste cela.

Statufiée, elle considéra la haute silhouette, chercha une phrase cinglante et, là encore, échoua.

- Je...mais vous êtes atteint mentalement, Lieutenant !!! articula t-elle en désespoir de cause. Vous...vous n’allez pas...
- Quoi, où est donc le problème : vous me détestez parce que j’ai séduit notre charmante hôtesse mais vous n’êtes pas jalouse, vous ne voulez plus me parler mais me criez dessus à n’en plus finir...Alors je dors, voilà. J’en ai assez. Ne vous occupez pas de moi.

Et de la plus naturelle manière il contourna le lit, s’assit au bord, retira ses bottes et souffla la chandelle en s’étendant avec délectation à son côté. Sans plus faire attention à quoi ce soit. Et en prenant toute la place.

- Mais...mais... ! protesta la pauvre Oscar, enserrant aussitôt ses duvets autour d’elle et tapant du poing. Mais...c’est MON lit, Girodel !!! MA chambre, foutez-le camp !

Il se tourna vaguement.
- Hmmm ? “Mon”, “ma”...vous avez une singulière notion de la propriété, dites-moi. Cela semble beaucoup compter pour vous, les pronoms possessifs. Dois-je vous rappeler que nous ne sommes que des invités ici ? Et qu’allouer une chambre se base sur des critères totalement subjectifs ; il n’est donc pas impossible que vous soyez dans MA chambre, Capitaine.
- Je...espèce de...!!!
- Chut. Je dors.
- Je ne bougerai pas d’ici ! Allez-vous-en !

Elle ne supportait pas cette leçon ! Bien sûr qu’il se jouait d’elle, qu’il se moquait, se...
Son regard tomba sur le col de chemise ouvert, sur cette fausse nonchalance créée par le gilet ouvert lui aussi, par ce visage serein et souriant. Sa détestation fut à son comble.
Rageuse, outrée, pétrie de désirs innommables Oscar croisa les bras et s’encoigna contre le montant du lit en s’y heurtant la tête. C’est elle qu’il voulait faire japper après lui ?   Il allait être déçu : tout à fait en son pouvoir de gérer cette situation absurde, foi de Jarjayes.
Mauvaise foi, plutôt...

- Eteignez la flamme, Oscar.
- Hein ?
- La bougie, à côté de vous. Soufflez-la et bonne nuit.
- Mais foutre, levez-vous et faites-le vous même !!
- D’accord.

En plus, il était sourd.
Il ne se leva pas, ébranlant aussitôt la masse de sa carrure pour se redresser et se pencher par-dessus la jeune fille, en une seconde à moitié sur elle. Sans la regarder. Comme si la petite bougie, sur la tablette de style, occupait uniquement son univers. Plutôt difficile, le mouvement de recul...par réflexe elle essaya bien de se soustraire face à tant de...chaleur et de provocation, et ne réussit qu’à rallumer une autre flamme, invisible, dans son propre corps. Autrement plus incandescence que la pauvre flammèche souffletée.
D’autant qu’il eut une nouvelle fourberie dans son mouvement de recul.
Evidemment.

A quelques centimètres à peine de son visage, négligemment, le sien s’arrêta.

- Bonne nuit, Capitaine, la caressa t-il d’un murmure neutre contre sa joue.

Elle se raidit, bras croisés, devinant les yeux fouillants et la puissance, pas du tout abstraite, de ce vil tentateur.

- Vous l’avez déjà dit, murmura t-elle d’une voix étranglée.
- Je sais. Mais j’aime à m’assurer du confort de mes invités. Même lorsqu’ils se comportent de manière insupportable.
- Je n...ne suis pas votre invitée..
- Si, puisque je vous laisse emprunter mon lit.
- Ce n’est pas le vôtre.
- Pour le côté insupportable, en revanche...
- Fermez-la, et dormez, puisque c’est ce que vous voulez !
- Non. Ce n’est pas ce que je veux...
- Et bien cela m’est égal. Je ne vous parle plus.
- Oh...ça, c’est un rude coup. Contre lequel je vais avoir du mal à me remettre. Il fait réellement un froid terrible, ici ! dit-il en se dégageant soudain, mais par là-même faisant pire : il ouvrit le lit et s’y engouffra.

Oscar retint son souffle une fois de plus, jugeant que si ce n’était d’incendie interne, ce serait pour cause d’apnée qu’elle allait mourir. La toute première fois que quelqu’un s’étendait, là, si près !

- Aaaah, cette chaleur est divine...vous ne trouvez pas ?
- Allez...
- ...au diable ? Vous faire pendre ? Chez les fous ? Ce lit me semble cumuler tous ces avantages.
- Fumier...
- Vous êtes adorable, quand vous ne me parlez plus. Et quand vous n’êtes pas jalouse.
- C...c’en est trop ! fulmina maladroitement la jeune fille en se levant, exsangue. Je m’en vais dans MA chambre, la vôtre, celle de votre conquête, je n’en ai que foutre mais j...

Une poigne d’acier broya sa hanche et la renvoya résolument dans ce lit, non plus à sa place d’origine mais bel et bien à la seule qu’elle convoitait. Accueillie par un sourire absolument solaire, complice, irradiant l’obscurité.

- Tu es bien une vraie tigresse, murmura t-on d’une terrassante tendresse. Jamais à te rendre, bon sang ! Embrasse-moi...

Prise sous le double assaut de l’attaque et de l’intimité de la voix, Oscar demeura un temps étourdie, ne sachant plus s’il fallait exploser de fureur ou de joie. Ou les deux. Il la tenait prisonnière autant de sourire que de carrure, le traître...enlacée sous lui, comment faire ! Quoi faire, plutôt...

- Jamais de la vie...expira t-elle faiblement.
- Alors c’est moi qui dois t’embrasser ?
- Non plus...

Il but son dernier mot, d’une fougue achevée, baiser occupant tout l’horizon au point de les faire gémir presque en même temps, bouche contre bouche.

- Trop tard, navré...rit-il doucement juste après. Tu peux me griffer maintenant, tout est de ma faut...

Elle plongea les mains dans la chevelure de lion et attira son visage pour consommer de nouveau ces lèvres, tant désirées, sans aucune retenue.

- Je vais me venger, Lieutenant, je vous le jure...
- Mais je n’attends que cela.

 

 

 

 

 

prèc.         suiv.

 

 

 

 

 

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A
AHHHHHHHHHHHHHHH! Je me peux plus d'attendre! Comment un homme peut-il rester ainsi sans souplesse aussi longtemps! Mystère........ (ça doit le torturer J'ADORE ton esprit machiavélique ou<br /> "dark")<br /> VITE LA SUITE moi aussi je commence à manquer de souplesse On se rappelle que je suis toujours mentalement atteinte, plier en quatre de rire depuis les 2 derniers chapitres hihihi
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R
<br /> <br /> J'arrive, j'arrive ma Dark!! Beaucoup de boulot ( ça excuse pas, vu la raideur ambiante du prochain chap', héhé) et j'ai dû mettre en plan la fin, argh. Mais ça vient, oui, peut-être deux dans la<br /> foulée d'ailleurs (de chap', toujours) : le but étant que ton chum te regarde encore de manière douteuse pendant ta lecture <br /> <br /> <br /> <br />
S
Ah, Rozam, Rozam ...<br /> <br /> Comment ai je fais pour vivre ces années sans tes fics ? Je me suis plongée dans celle ci cette nuit, sur les conseils avisés d'un Krapo, et je n'ai pu lacher tes mots jusqu'au dernier chapitre !<br /> Je te dois donc mes cernes et le sourire bêta qui m'accompagnait au réveil.<br /> <br /> Tu connais mon coupable amour pour le beau Lieutenant et foutredieu qu'il est charmant sous ta plume ! Je l'ai vu, de mes yeux vu, quand tu nous l'esquissais. Son charme, la tendresse de ses yeux<br /> gris, la douceur de son sourire, le rauque de sa voix .... J'en suis toute retournée.<br /> <br /> Je crois que tu es en train de nous écrire la plus belle fic qu'il soit sur lui, et tu sais combien je m'y connais sur le sujet !<br /> Bref, je voulais te remercier, encore, toi dont j'ai toujours gardé le fanart que tu m'avais fais sur cet homme si charmant...<br /> <br /> Je rejoins donc la cohorte des âmes en peine qui attendent la suite. D'ailleurs c'était totalement fourbe et très sournois de couper ton chapitre ici !<br /> Les écrivains sont des gens sans coeur, je le savais ...<br /> <br /> Je t'embrasse néanmoins !
Répondre
R
<br /> <br /> AAAAAAAAAAAAAHHHHHHHHHHHHH !!!!!!! Ma Silène/Iria/Adorable/Favorite Autrice !!!!! ..... " Ou l'art d'écrire une review encore plus belle que la fic elle-même..." Saperlipopette, tu m'as manquée. Oui, vrai de vrai, parce que te lire me rappelle soudain un tas de choses plaisantes,<br /> stimulantes, fantasmagorantes, et forcément : girodéliantes  *shpouffff baoum*<br /> <br /> <br /> Rha lala...<br /> <br /> <br /> Et en plus j'me sens pas coupable du tout de tes cernes, tu imagines ! Nan, nan, ça te va bien, d'ailleurs mes histoires sont à boire d'un coup pour ne plus y revenir, on en voit trop les<br /> ficelles j'ai bien peur Flûte, ça fait un bien fou de te "voir", parce que ce Girodel-là je l'aime, et que toi, TOI<br /> aussi, aaaaaaaahhhhhhhhh (bis)<br /> <br /> <br /> Voilà, cette suite informe d'onomatopées pour te dire ma ptite fierté de te plaire grâce à lui (sa voix, arf, m'en fous, oui, elle est rauque et sensuelle, me souviens plus de la "vraie" du DA,<br /> m'en fouuuus) et m'en vais faire la sans coeur...pour peu de temps : la suite est bientôt prête, longue...et pas trop<br /> informe j'espère. Girodel ne PEUT faire l'amour n'importe comment *s'étrangle*.<br /> <br /> <br /> Et, comme aux plus belles heures des fans qui s'étranglent, je te dis : "Iria, je t'aiiiiiime" !!!!!<br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> <br />
A
Du Gigi / André ? Je te préviens, je déteste les histoires d'horreur ! ;)<br /> <br /> Moi, j'ai adoré "la couleur de votre robe me rappelle étrangement la vase des lacs de mon enfance". MDR !<br /> <br /> Sinon, deux chapitres d'un coup, ça, c'est vraiment chouette ! Par contre, s'arrêter à un moment pareil, ça devrait être interdit par la loi !
Répondre
R
<br /> <br /> aaaaah une horror-fic rien que pour toi, tu me tentes Merci mon Atlante, c'est vrai j'ai fait descendre un peu la pression au mauvais moment : mais je vieillis, écrire des chapitres hot me met toujours dans un tel état...et on a plus la<br /> récupération d'antan le chum et moi arf ! J'espère que les deux prochains ne te "horrorifiront" pas trop, car, définitivement, il n'y aura pas André ...<br /> <br /> <br /> <br />
A
AHHHH! WOW un magnifique 2 pour 1!!!!!! Mon cerveau comprenait plus les chiffres romains ( Un peu comme Obélix dans Astérix chez les bretons lorsqu’il cherche une maison) et je me disais ça se peut<br /> pas!!!!!!!!!!! Eh non! On a bel et bien droit à 2 chapitres!<br /> <br /> Et trop intense! J’ai relu 3 fois pour être certaine de me régaler de toutes les subtilités. Encore un fois un texte plein d’humour et de moments plutôt intenses et d’une dureté, ma foi, il n’y a<br /> plus de place pour du mou. Et tout le monde sait que tu détestes toi aussi le mou! Hihihi<br /> <br /> Donc mon top 3 :<br /> <br /> - Vous deviez m’apprendre la souplesse...Vous, vous ne l’êtes pas réellement. Là, tout du moins...<br /> (Vive dans le moment présent c’est très important hihihi Donc, faut apprécier la dureté qwuand ça passe hihihi)<br /> <br /> - Je...mais vous êtes atteint mentalement, Lieutenant !!!<br /> (Là je riais tellement que mon chum m’a demandé kessé je lisais là!)<br /> <br /> <br /> - Vous êtes adorable, quand vous ne me parlez plus. Et quand vous n’êtes pas jalouse.<br /> (Là vraiment je n’arrêtais plus de rire et mon chum m’a jeter un regard douteux et je lui ai répondu : Non, je ne suis pas atteinte mentalement hihhihi)<br /> <br /> Donc il faut la suite OPC! Comme toujours! Je ne tiendrai pas longtemps sans cette suite!!!!<br /> <br /> P.S : pourquoi j’ai encore fait une référence à Astérix…..faut vraiment je consulte hihhi!
Répondre
R
<br /> <br /> MDRRRRRR !!!  Ahhhh mais je t'imagine très bien pliée de rire, là !!! je l'étais en te lisant ! Sinon oui c'est ça, c'était un chapitre l'Oréal, 2-en-1, comme les prochains d'ailleurs :<br /> parce qu'on le vaut bien. C'est juste que quand c'est trop long le blog me prend pas la mise en page, grrrr !! Alors je ruse...(donc là tu as compris que les deux prochains seront vraiment,<br /> vraiment très dur !)<br /> <br /> <br /> OUi bé c'est vrai que c'est pas facile à les écrire, en plus : faut soigner la reconstitution (je parle du chum d'ici, pas le tien, hein) et là il veut plus entendre parler de Girodel hihihi ! Y<br /> comprend pas puisqu'il ressemble à André, qu'il me dit J'essaye de calmer la révolution dans l'oeuf en promettant<br /> bientôt une petite fic courte avec notre brun favori, donc si il veut pas faire encore Girodel un peu, je menace de faire du...Gigi/André (et là il dit "d'accord, mais je tiens les deux rôles et il y a Oscar", pffff)<br /> <br /> <br /> je rigole, en vrai y s'en fout, et il me lance aussi des regards douteux ;)<br /> <br /> <br /> Ahhhh mais je sais pas pourquoi j'ai collé ces numéros romain, c'est vrai ! T'es en pleine révision de l'histoire de France dis donc, avec Astérix ! c'est peut-être le menhir d'Obélix qui est<br /> intéressant ? j'ai rient dit...<br /> <br /> <br /> p.s : je sais TOUJOURS pas ce que ça veut dire, OPC !!!<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> <br />
A
Ah oui mais non, tu peux pas couper comme ça!<br /> Pas maintenant, c'est pas sympa ca.
Répondre
R
<br /> <br /> oui mais si paske la prochaine fois y'aura encore deux chapitres d'un coup ;) bises !!<br /> <br /> <br /> <br />