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 rozam blog

Chapitre 17

4 Mai 2012 , Rédigé par rozam

 

 

Chapitre 17


- Enfin ! Après tout ce temps !

Girodel exultait, et elle n’y comprenait rien. Pas un traître mot. De mots justement, elle n’en avait plus depuis une minute. Ou deux, sa mémoire était de sortie aussi, mais il récidivait.
Oscar jeta un regard absent au mâle visage et son sourire de triomphe, reporta son manque d’attention à la main, là, dont la science virile en diable attisait toujours les chairs intimes entre ses jambes. Et retomba contre la courtepointe, sur le énième gémissement de contentement qu’elle était désormais seule capable d’exprimer.

- Enfin, ma douce Capitaine...recommence, je t’en prie !
- Qu...quoi...

Comment pouvait-elle soutenir une conversation normale ! De quoi parlait-il, oui, voilà qui l’aidait beaucoup qu’il se coule à ses côtés pour venir lui susurrer à l’oreille ce genre de choses de sa voix rauque. Elle-même était parfaitement honteuse du plaisir qu’elle retirait, de vouloir plus, de quémander les doigts masculins au fil des secondes par ce savant traitement : comment savoir ce qu’elle devait recommencer !
Elle formula une injure, comme toujours lorsqu’elle était troublée, qui se finit glorieusement en gémissement lascif. Bravo, Capitaine...Il approuva la performance par un baiser.

- A...arrête de te croire irrésistible...haleta finalement Oscar, très au fait de la morale.
- Tes seins le sont, en tout cas.

Il approuva leur performance également.
Etre embrassée là était nouveau, tout l’était d’ailleurs, cette étreinte, la chaleur de cet homme, ses...encouragements.
- Enlève tes vêtements, balbutia la jeune fille.

Voilà bien la meilleure réplique à offrir quand dans votre ventre tambourine un spasme incontrôlé, la meilleure échappatoire en vérité.
Pour ne pas perdre la tête, pas encore. Et même jamais. Manque d’habitude. Enfin ça, c’est parce qu’elle ne savait pas encore ce qui l’attendait.

Il arrêta sa caresse scandaleuse sur un sourire et un haussement de sourcil, l’ensemble très appétissant, puis hocha la tête.

- Oui mais pas avant que tu ne l’aies redit.
- Mais quoi bon sang !
- Mon prénom...

Elle ouvrit une bouche stupide. Ça, c’était traître. Parce que tendre. Intrusion pas si étonnante que cela depuis ces derniers jours, ses regards l’étaient terriblement, elle s’en rendait compte. Ne plus remarquer la lumière de ses yeux gris, voilà qui devenait pratique.

- Je ne redirai rien du tout, gémit une Oscar pas encore décidée à devenir aveugle.
- Alors toi aussi, enlève les tiens, de vêtements.
- Jamais de la vie.
- Capitaine, tu m’agaces. Et puis c’est ta faute, tu me regardes avec un air concupiscent...
- Je n’en ai strictement que foutre, Lieutenant.
- Oh...vraiment ?

Il embrassa la douceur de son ventre où les ravages se réveillèrent d’un coup, invisibles.
Main crispée aux draps, Oscar pressa ses lèvres pour éteindre l’élan d’enthousiasme que suscitait ce coup en vache. Très fier de lui, Girodel lui coula un coup d’oeil magnifique, ...et recommença, tout au creux, en plein sur la chair tendre du nombril.

- V...Victor, tu n’as pas le droit de...faire ça !
- Très bien. Voilà qui est noté : quand je t’embrasse ici et que je n’ai pas le droit, tu dis enfin mon prénom...nous progressons.

Oscar voulut bien rire, mais la deuxième salve traître était armée. Nouveau baiser, nouvelle dérive des sensations, il exprima son plaisir de conquérir un peu plus de peau ardente à chaque effleurement, et ce bruit de gorge acheva la jeune fille: foutu Lieutenant, impossible de lui faire confiance ! Il n’arrêtait plus, son souffle chaud vers ses cuisses resserrées, étroitement, le seul moyen qu’elle ait trouvé pour contenir l’obscénité interne que devenait sa féminité. Comment soutenir pareille assaut, quand il bouscula habilement les attaches de ses hauts-de-chausse, et, pauvre d’elle, vouloir l’embrasser au lieu même qu’attisaient ses doigts un peu plus tôt.

La décharge fut plus fougueuse, en elle, mais une partie de son esprit la contint aussitôt. Elle repoussa mollement la carrure séduisante, reçut en pleine rétine ce torse admirablement bâti au moment où il se dressait, souriant, satisfait, légèrement haletant sous un tumulte peut-être différent du sien, mais bien réel. Différent, peut-être pas tant que cela, d’ailleurs : les yeux d’Oscar avisèrent ce qu’elle ne savait pas encore être une splendide érection, d’un geste malhabile elle en testa aussitôt la vigueur.

- Ouch ! Doucement ma chère, rit-il. Il va falloir un peu laisser s’exprimer en toi une certaine...douceur féminine, cela ne s’empoigne pas toujours comme un manche de pioche sais-tu.

Elle ne put même sourire. Un regain d’excitation lui vrilla la colonne vertébrale, à la seule idée de toucher...

- Déshabille-toi, montre-moi...je veux...balbutia t-elle sérieusement, définitivement avide.

Il se dressa encore, d’une calme provocation; conquérant, la laissant contempler fascinée ses mains masculines, ses longues mains nerveuses et chaudes venir décacheter les boutons de ses pantalons, sortir enfin le membre aussi harmonieux que le reste, calibré pour provoquer plaisir et scandale, et bien d’autres choses encore plus inavouables, comme le soupçonna sa contemplatrice.

Oscar se souvint au bout de quelques secondes qu’il fallait respirer pour vivre.

- Je...j’aurais tellement voulu te ressembler...avoir ce...

A la profonde surprise de la jeune militaire ce membre bougea, animé d’une tension dont elle ignorait tout, gorgé apparemment de sa vie propre. A cause du visage masculin qui, lui aussi, changeait sensiblement ? Le regard gris chavira vers d’autres rives, moins sulfureuses.

- Ô, folle, folle que tu es...comment peux-tu dire une chose pareille ?
- Je veux...je voulais être un homme...tellement, si tu savais...tellement...

Elle vint à sa hauteur, à genoux, pas encore nue de vêtements mais d’âme totalement, sans rien préméditer elle tendit la main vers ce qui le différenciait tant, n’osa plus.

- Comment prétendre...être un homme, après ça...

Il prit son visage dans ses main pour qu’elle délaisse un spectacle aussi excitant que douloureux, la forçant à le regarder, bien dans les yeux.

- Tu es une femme, Oscar. Tu m’entends ? Je vais t’apprendre, puis j’irai tuer ton père.
- Il...il m’aime...peut-être...
- Certainement, mais je vais le trucider, tu as ma parole. On ne laisse pas une divine créature telle que toi débiter ce genre d’inepties durant vingt ans !
- Qu’est-ce...qu’il faut que je fasse...
- Tout ce que tu désires.
- N...on, je voulais dire, pour être une femme, que faut il que je fasse ! La douceur, je ne sais pas faire, je...
- Oscar, Oscar, arrête ! rit-il doucement. Crois-tu que ce soit le moment des questions existentielles ? Ne sens-tu pas...certains besoins en toi, à me savoir là, si près...et nu ?
- Si, je...oh si...
- Et bien voilà, faire l’amour c’est ça : on laisse parler les besoins puis on réfléchit ensuite.
- Ne te moque pas !
- J’essaie surtout de ne pas t’embrasser comme un fou...Détends-toi, fais-moi donc un peu confiance. Laisse-toi aller...
- Mais...je ne peux pas !  cria t-elle presque. J’ai toujours commandé, je suis...
- D’accord, calme-toi, je vais t’expliquer. Bon sang, avec des seins pareils, je t’assure que j’en suis un autre, de saint...Ecoute : théoriquement parlant tu peux fort bien être l’homme, durant...l’acte.
- Quoi ?
- Oui, tout dépend...de la position...de ton esprit d’entreprise, si j’ose dire.
- Je...je ne comprends rien.
- Moi non plus. Tudieu, me retrouver donnant un tel cours ! Alors que tu es...c’est moi qu’on devrait tuer. Bref, pardonne-moi, et écoute: pour reprendre une métaphore qui t’est chère, disons que l’acte sexuel est comme une sorte...de duel.
 - De duel ? Tu te moques encore ?!
- Pas du tout. C’est un rapport de force. Où tour à tour l’on prend emprise sur les désirs de l’autre, les menant au gré de l’instant, les excitant...pour cela il faut donc surprendre l’adversaire, garder l’initiative, voilà ce qui caractérise l’âme masculine. Une femme peut donc mener le combat...enfin les ébats, cela, tu sais le faire, n’est-ce pas ?
- Je ne comprends toujours rien ! Je...

Il la ceintura, enlaça sa taille pour la souder à ses hanches nues, et toujours à genoux l’embrassa. Pas de manière respectable, non, un chaos sensoriel par la fougue de sa langue contre celle de la jeune impétueuse, qui bien sûr chercha à se dégager. Juste une seconde. La suivante elle agrippait la chevelure de son fougueux amant, mais il rompit rapidement l’étreinte.

- Tu vois, grogna t-il contre ses lèvres, j’ai pris l’initiative. J’ai été “l’homme”, j’ai voulu provoquer ta reddition...ou ton courroux, j’ai souhaité imposer une chose que tu refuses en apparences et que follement tu désires...te laissant choisir si tu veux davantage, te laissant la main...tout en décidant.
- Ça...m’a l’air bien complexe...

Elle le saisit par la nuque pour quêter de nouveau ses lèvres, puis tomba, tomba sur lui et se mit en travers de ses cuisses à demi dénudées, ce membre gorgé de vitalité là, sous ses yeux voraces.

- Et...et maintenant, suis-je l’homme ?
- Oui...c’est toi, approuva t-il, l’oeil trouble.

Elle toucha la peau incroyablement tendue et douce, lisse, particularités si étonnantes du sexe viril. Ce n’était plus comme tout à l’heure, lorsqu’elle baisait son torse, inquisitrice timide, non, à présent cette caresse le fit...étonnamment réagir. Levant un bras sous sa tête - damnation, ces muscles ! - il gémit de façon irrésistible et perdit le contact en regardant le dais, mis à mal lors de leur récente chute. Oscar se dit qu’elle venait de trouver suffisamment de “douceur féminine” pour saisir le membre comme il aimait. Sauf qu’elle était l’homme, enfin théoriquement parlant.
Faire l’amour était quand même très opaque.

En tout cas il approuvait. Se saisissant de sa main il la guida, l’enveloppa pour qu’elle coulisse de sa paume, fermement, mais sans hâte. L’envie inavouable tambourina de nouveau entre ses entrailles, à elle, l’endiguer devint difficile. L’extraordinaire intimité avec cet homme était assez insoutenable, sauvagement délicieux, il dut le comprendre intuitivement.
Son coup de rein fut magistral.

- Alors...je suis quoi à présent...murmura Oscar se retrouvant soudain sur le dos, poignets fixés par des mains possessives au-dessus d’elle.
- Une femme, Capitaine de Jarjayes. Tu es une femme.
- Je déteste ça...
- Tu mens, sourit-il mettant ses hanches en mouvement de manière sensuelle.
- Qu’est-ce...qu’est-ce que tu fais !
- Rien.
- Là...ce...ton...
- Ton éloquence me ravit.
- Je...préfère être un homme...
- Moi aussi.
- Fou. Tu es détestable...
- Oui, je le sais. Ce que je fais te déplaît-il ?

Elle humecta ses lèvres, entre deux oublis de respirations, geste auquel le lieutenant ne pouvait guère résister. La tenant toujours, il reprit sa bouche, encore, volatile, tourmenteur de  génie.

- Ou...i, finit-elle par gémir.
- Tu n’aimes pas ? Seulement je n’arrêterai pas...
- Ah....ne t’arrête pas alors, jamais...

C’est sans bouger qu’elle se laissa mettre nue, puis reconquérir, trop heureuse de sentir la brûlante ardeur du sexe masculin sur sa peau.
- Tu es un homme étrange....constata Oscar, contrainte par des mains qu’elle commençait à réellement adorer.
- Je suis surtout un homme excité, grogna Girodel dans un de ses si séduisants sourires.
- ...je ne sais rien de toi !
- Oscar...j’adorerais disserter sur la branche picarde de mon arbre généalogique, mais je t’assure que te faire enfin l’amour devrait mieux te renseigner à mon sujet.
- Girodel...
- Bon sang Capitaine, pardonne-moi mais tu es vraiment trop désirable pour que je te laisse encore parler.

Cette fois ce fut du sérieux, de la pure perfidie, une attaque militaire sans appel.
Homme, jusqu’au bout des lèvres. Elle eut beau vouloir contrôler ses sensations pour d’obscures raisons d’orgueil, Oscar se découvrit une âme d’esclave quand elle supplia que continue la torture prodiguée par la bouche du jeune homme. Contre son cou, d’abord. Brièvement. Il était sur elle, caressant et lourd, exigeant, et par tous les dieux d’une tendresse effrayante. Elle voulait protester à chacune de ses conquêtes impudiques, il la muselait. Impossible d’aligner trois mots quand il baisa ses cuisses, les déverrouilla de son souffle, jusqu’à venir en conquérir le centre indécemment offert. Rien ne l’avait préparée à ça ! Ce fut violent, doux, interminable, effroyablement interminable, délicieusement...
Soumise, complètement suspendue à ses lèvres: à chaque fois que le spasme menaçait de l’emporter, il arrêtait, et puis...
Il fut en elle.

Soudain, la plus extraordinaire aventure d’une jeune vie, ça ne pouvait être réel...ce sexe d’homme, cette voix, ces soupirs partagés, tout était là pourtant. Ici. Dans son ventre, sur son corps, partout ses baisers et sa force, cet homme était sien. Bouleversant certitudes et pudeurs, il était là. Au plus tendre de son intimité.
Il commença à lui faire l’amour. Ce n’était pas agréable, c’était mieux, pire, incomparable, ce membre superbe l’envahissait et la jetait vers des pensées inconnues, tout semblait d’une évidence aveuglante.
Ce corps était fait pour le sien, la peau souple et rude des muscles répondaient à chacune des sollicitations de ses envies, elle ne se lassait pas de se fondre contre lui; étourdie par les paroles érotiques qu’il versait au creux de son oreille et de sa gorge. Un homme lui disant qu’elle était désirable. Et belle. Un homme d’une virilité assumée, beau à se damner, dont les hanches convoquaient toutes les démons et les dieux imaginables, un homme qui la laissa trembler longtemps entre ses bras quand l’orgasme la faucha, épuisée et la peau mouillée. Il rompit le silence de sa voix chaude, trouble supplémentaire après ce tumulte sulfureux.

- Souffres-tu ?
- Je...non, cela m’est égal...je ne sais même plus qui je suis à vrai dire...
- Voilà qui est flatteur. Mais dis-moi la vérité : as-tu mal ?
- N...on, pourquoi, le devrais-je ?
- C’est-à-dire...j’ai peine à croire que tu étais vierge, tant ta fougue était...
- Tu..insinues que...Quoi ? Je t’aurais menti ?
- Non, grand dieu ! rit-il aussitôt en assurant son étreinte autour d’elle, précaution bien inutile car elle appréciait cette place au-delà des mots. Tes réflexes sont décidément intacts, douce Capitaine ! Mais puis-je simplement te dire que tu as été...étourdissante ? Je suis...

Elle se dressa à demi, caressant de son pouce la bouche virile.

- Que se passe t-il, tu as l’air mécontent. Tu me caches quelque chose !
- Non. Justement.
- “justement”....quoi ?

Sans répondre il l’observait, si proche qu’il en était trouble, et son sourire fut comme un soleil après l’orage, voilé et incertain.

- Nous nous levons tôt, demain...
- Tu ne veux pas répondre, n’est-ce pas ? se buta Oscar, trop extasiée pour être vraiment irritée, mais un peu tout de même.
- J’ai juste envie de te tenir contre moi cette nuit, voilà tout...
- Et tu me caches quelque chose. Et bien reste avec tes secrets, maudit Lieutenant !  J’ai moi aussi envie que tu me tiennes ainsi, mais je te jure que je finirai par savoir ce que tu ne veux pas dire...

Nichée au creux d’une solide épaule, Oscar se demanda comment elle avait fait jusqu’à présent pour dormir dans des lits solitaires.
Une, deux...
Le temps devient singulièrement élastique, ainsi étreinte. Elle eut pleinement conscience de tomber dans le sommeil, durant un battement de paupière, puis ce fut tout.
Une heure, ou bien deux ? L’obscurité était presque complète, à peine le rougeoiement du feu éclairait-il encore la chambre lorsqu’elle émergea vaguement. Il avait mouché la bougie, sans même qu’elle s’en aperçoive...La demeure craquait comme une galère barbaresque, bercée par le souffle profond à ses côtés. Étrange, cette quiétude.
Oscar réalisa qu’une partie de ses colères étaient apaisées, ou bien dissoutes, jetées dans quelques oubliettes en tout cas. Elle avait dormi une minute, une heure, comment savoir, quand ses yeux endoloris de plaisir redécouvrirent son cher fauteur de troubles...le tout bientôt accueillit par un murmure de contrariété.

- Tudieu, mais tu vas me tuer...grogna t-on.
- Mmmh ?
- Est-ce une façon de dormir, vraiment ?
- .....?
- Ta main, Oscar.
- Et bien ?
- Caresser ma verge de cette façon ne va pas du tout m’aider.
- Oh...pardonne-moi...je ne peux pas m’empêcher...
- Je vois, oui.
- Bon, bon, je suis raisonnable, c’est entendu...

Avec beaucoup de mal la jeune fille se détourna de la remarquable dureté, toujours endormie elle se sentait bouillonnante d’envies confuses.
Rêves agités en perspective, pas de doute.
Elle se permit toutefois un bref coup d’oeil d’espoir lorsqu’elle sentit quelque chose dans son dos, élan bien vite déçu.

- Mais...qu’est-ce que tu fais ! protesta faiblement la vaillante endormie, constatant qu’il mettait entre eux divers oreillers.
- Je marque mon territoire : ceci est mon côté du lit, voilà le tien. Si je veux un peu de repos, crois-moi il vaut mieux que tu ne me touches plus...
- Quoi ? Mais...
- Chut. Dormons. Bonne nuit.
- Rustre !
- Mmh, je sais.

Ah ça, il n’avait pas fallu longtemps pour que ses colères soient de nouveau bien réelles !
Bon sang ! Quel butor ce...
Elle faillit avaler de travers quand une longue jambe passa par-dessus bord les frontières de plumes, vint se poser sur les siennes, et ne bougea plus.

- Mais...quoi maintenant ! Girodel, tu...
- Tu es de mon côté. Pousse-toi.
- Qu...mais si je me pousse je vais tomber ! Je suis au bord de ce foutu lit, c’est toi qui...
- Tu es de mon côté te dis-je.
- Alors en somme, si je comprends bien tout le lit est de ton côté !
- Absolument. Et toi avec.

Deux-trois oreillers atterrirent on ne sait où, assez pour que la dureté entière qu’était ce Lieutenant vienne se plaquer contre ses fesses.

- Jeune fille, je dois te faire une confidence : j’ai horreur quand tu es raisonnable.

 

 

préc.          suiv.

 

 

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A
RHAAAAAAAAAAAAA!!!! Du intense dark à fond, tu as basculé ma chère, de l'autre côté ENFIN!!!!!!!!!!!!!!! Et dire que je n'ai pas vu cela avant ce jour! Je me suis auto-fait-un-délai, mais la suite<br /> viendra plus vite....enfin j'espère! Toujours merveilleux et cette joute verbale et physique j'adore comme toujours. Et l'insasiable qui accidentellement touche à pleine main le "pas de mou" de<br /> Victor à la fin hummm! La suite!
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R
<br /> <br /> Oui, à bas le mou bien sûr, la suite ne le sera pas non plus j'espère ^^!!!! Difficile de tenir les délais arf, mais ça vient....<br /> <br /> <br /> <br />
N
Chère Rozam, tu nous fais mariner dans ton jus ! A quand la suite ??? (non voyons je ne te mets pas la pression, qu'est ce que tu vas t'imaginer ?!)<br /> J'ai relu les trois derniers chapitres pour me consoler (il faut avouer que la lutte dans ce lit branlant est quand même délectable). Au passage je voulais te signaler que l'utilisation des<br /> "capitaines et lieutenant" en pleins ébats érotiques c'est mmh, très sensuel ^_^ Dire que je n'arrivais pas à comprendre mes copines qui bavaient sur les mecs en uniformes...<br /> et au passage, ça m'a soufflé une idée tordue si jamais tu cherches de l'inspiration pour une prochaine fic (on ne sait jamais... comment ça je te pousse à mal faire ???)
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R
<br /> <br /> Aaaaaaaah je n'oublie absolument pas la suite, non non non !!! ;) Elle est déjà presque écrite (depuis le temps tu me diras) mais j'ai été un peu prise en effet...Et j'adoooorerai connaître cette<br /> fabuleuse idée, je prends je prends !!!! Je suis au rozam@hotmail.fr (j'dis ça je dis rien bien sûr...) BISES !!!!!<br /> <br /> <br /> <br />
L
Ha ha ha ,bah alors ma Rozam ,c'est si dur que ça de nous décrire un Gigi virile ?<br /> Personnellement,je n'ai rien contre lui,c'est juste celui d'Ikea qui m'ennuie ....
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R
<br /> <br /> Ugly Lona haaaaaaaaa Non ma belle, c'est beaucoup plus prosaïque que ça, je suis en préparation de déménagement, donc<br /> pas beaucoup de temps hélaaaas !!!! Mais t'inquiète, du viril il y en aura, c'est juste que je te laisse bien le temps de te préparer mentalement Bises !!<br /> <br /> <br /> <br />
N
Je suis absolument fan. J'ai tout lu d'une traite et je viens de me rendre compte qu'il est bientôt trois heures du matin... gros soupir. Rozam, la suite !
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R
<br /> <br /> Oui, je vais bientôt pouvoir m'y consacrer vraiment plus vite, et la finir. Je suis conteeeeeeeente parce que j'aime beaucoup de personnage, cet homme calme et séduisant, voilà...<br /> <br /> <br /> <br />
L
Hoooo...moi ce qui me turlupine c'est la question que s'est posé le Gigi ...était elle VRAIMENT vierge ? :/<br /> Elle n'a pas eû mal pour sa "première" fois ,ce qui semble troubler le p'tit Lieutenant ...(A moins que le "détail" ne fût trop petit pour faire mal ,HA HA HA )
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R
<br /> <br /> Ahaha ma chère LOna, tu es machiavélique ! Je te reconnais bien là dans le "petit détail" : fan de Gigi hein, hein ?? <br /> Donc nan pas de ce genre de pb existentiel pour lui (ne t'inquiète pas il est fort bien pourvu comme tu le verras dans le chapitre suivant), c'est juste que décrire la perte d'une virginité<br /> environnée de souffrance me gavait, moi :P Evidemment ça peut être hum...pas terrible la première fois, mais justement on est dans une fic, donc youpi c'est ravioli ! Et je ne parle pas du<br /> superbe engin de Girodel mi Amor, évidemment. Là tu vois, tu as un élément crucial pour la suite : Gigi est nu. prépare-toi à souffrir, mouhaaaaaaaa ! Bises ma Lona<br /> <br /> <br /> <br />