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 rozam blog

Chapitre 1.

11 Mai 2012 , Rédigé par rozam

 

 

 

 

LE MORCEAU DE SUCRE QUI AIDE LA MÉDECINE À COULER

 

 

 

 

 

 

Chapitre 1

De mémoire de vétéran, on n’avait jamais vu ça.
La hargne, la vaillance et surtout la stupidité à ce point concentrées, non, ça non vraiment, du jamais vu. Habituellement ces qualités se délayaient, se répartissaient dans l’enchaînement des évènements, créant une sorte d’aura héroïque sans discussion possible autour de la personne, lui cédant tous les suffrages peu après la catastrophe.
Mais là, peut-être un peu sous la bonne dose de crétinerie de l’intention première, le doute était fortement engagé que tout ceci fut...héroïque.

Longtemps les témoins glosèrent sur le sujet, bien après que la milice royale n’eût nettoyé l’endroit puis soit repartie. Et longtemps ils rirent sous cape, face à l’inanité du souvenir : un haut gradé ayant méchamment été défait...par une barrique.
Et cela n’avait rien de métaphorique, bien au contraire. Nombre de marmots reçurent force taloches en se moquant des anciens, relatant l’aventure : non, non et non, il s’agissait bien d’une barrique petits morveux, de tout ce qu’il y a de bois et de vin dedans ! Une de ces grosses choses sagement posées contre les murs des tavernes, amorphes pour tout le moins, et pacifiques ; enfin habituellement...
Evidemment, quand un haut gradé s’avise qu’il y a là malveillance, l’engin devient alors diabolique et n’en fait plus qu’à sa tête. Du moins c’est ce que les vieux soldats aimaient à croire, par solidarité militaire sans doute, par peur des représailles peut-être un peu aussi.
Car on leur avait bien fait comprendre, hein, “aux vieux”, qu’il fallait garder bouche close...

Là par contre, c’était plus flou.
“On” avait tellement dit d’insanités, après l’attaque, que les destinataires restaient indéterminées à vrai dire : la barrique, les passants, les buveurs et la taverne, le raisin même, tout le monde en avait pris son compte sans beaucoup de détail. D’un langage à ce point fleuri, que seuls les plus aguerris pouvaient se permettre de raconter l’évènement tel qu’il s’était réellement passé. Alors, dans le doute...On ne garda plus que l’essentiel.

Cela s’était déroulé de manière classique, au tout début. Personne n’aimait beaucoup la royauté en ces lieux populaires, et il n’était pas rare que de jeunes fous viennent en ces quartiers éprouver leurs convictions et leurs poings, assortis de quelques pintes de bière et verres de vin versées par de girondes maquerelles. Les vieux justement n’y prenaient plus garde, se contentant de hocher la tête, par prudence, rarement par agrément. Qu’importe le roi, pourvu qu’on ait l’ivresse.

Cette fois-là pourtant, quelqu’un n’avait guère eu l’envie de hocher quoi que ce soit.
Un Capitaine de la garde, à ce que laissaient parler ses insignes d’uniforme, et noble, pour ce qui était de l’allure et de la délicatesse. Mais pour ce qui était du langage...
Quand l'échauffourée ne fut plus une vue de l’esprit, témoin les coups de poings s’abattant comme grêlons en mars, il apparut que ce militaire guerroyait pour une noble cause : la Reine, enfin son honneur, mis à mal par ces autres jeunes blanc-becs de révolutionnaires.
Ça c’était pour la hargne et la vaillance, et nul doute que le noble fut en tout point admirable. Il cassa des gueules, se démena, ceinturé mais jamais vaincu. La stupidité pointa son nez crochu juste après : le verbe batailleur, le Capitaine se tourna soudain vers ce qu’il pensait être son pire ennemi, un agitateur particulièrement ordurier.
Las, ce n’était en vérité que ladite barrique regardant les évènements de manière pourtant bien placide...

Incapable de se défendre, le tonneau reçut un coup de pied absolument magistral et complètement académique du point de vue du style, vomissant aussitôt sa bile avinée. Plus quelques éclats de bois qui, sournois, vinrent se planter dans la jambe du militaire.
Le cri de douleur, assorti aux vomissures cramoisies, et l’assemblée crut à un meurtre d’un nouveau genre. Le sang coulait pourtant déjà, un peu, mais d’une pommette ou d’une lèvre c’est tout de même autre chose que ce véritable geyser pétrifiant d’horreur tout le monde alentour.
C’est à ce moment que la milice choisit de venir en renfort, ajoutant un peu plus de panique, un peu plus de ridicule aussi, quand il fallut extraire le Capitaine, complètement saoul par les vapeurs d’alcool, hurlant au tonneau qu’il le retrouverait un jour pour l’achever à coup de bottes.
On rit, mais jaune.
Ce jeune militaire avait décidément ce quelque chose d’inquiétant qu’il ne faisait pas bon trop fréquenter, et chacun fut content au fond de ne pas être fait de bois et de métal.

Certains étudiants furent arrêtés, emmenés, embastillés peut-être, personne ne le sut vraiment...



***




- Par les saintes gonades de mes ancêtres !! Si vous me touchez encore une fois je vous étripe, je vous pends par ce qui vous tient lieu de virilité et vous laisse en pitance aux cochons !!
- Certes, certes. Je m’en réjouis...
- Ils vous goberont les yeux, ils vous...
- Pourriez-vous vous redresser, je vous prie ?
- Et comment le pourrais-je : je suis estropiée, vous entendez, ES-TRO-PIÉE !!!



Ah ça, difficile de faire autrement, songea le docteur Lassonne en s’épongeant le front.
Comment ne pas entendre ce dont profitait probablement tout Versailles en ce moment même, ces cris dignes des plus sombres contes pour enfants ?
Une sorcière blonde, hurlant des imprécations du fond de son chaudron, la jambe emmaillotée mieux qu’une relique égyptienne. Il avait fait du beau travail néanmoins, elle n’en garderait qu’une longue estafilade, du genou au mollet. Cela aurait pu être pire, et il aurait été sage qu’elle s’en rendît compte. Mais pour l’heure, son effroyable patiente ne voyait que ce qu’il y avait à voir : du repos.
Donc de l’immobilité.
Totale.
C’est-à-dire garder le lit, envers et contre toute imprécation présente, autant lui préconiser de passer ces prochaines semaines dans le caveau familial.

Le bon docteur soupira, une nouvelle fois menacé, par des hordes de corbeaux à présent et toujours suspendu par ses parties viriles, dans un recoin de forêt.
Il n’était pas spécialiste des obsessions linguistiques mais il n’était guère difficile d’en deviner la constance, au fond : il connaissait le secret du Capitaine de Jarjayes, qui lui aurait eu bien du mal à être suspendue d’une si confortable manière.
Et pour cause, point de “parties” à utiliser dans son cas. Viriles ou autres. Rien.

- Redressez-vous allons, je vais vous aider, vous n’êtes touchée qu’à la jambe savez-vous, vous avez eu de la chance...
- P..pardon ? DE LA CHANCE ? Etre étendue ici comme une vieille besace, alors que toute la Cour rit de moi ?!!
- Mais pas du tout...
- Ne me prenez pas pour une imbécile, Docteur ! Croyez-vous que je l’ignorais ? Qu’ils se gaussent ces chiens de courtisans, tiens, je me contrefous de ces larves !
- Vous les donnerez à manger aux cochons, peut-être...
- Exactement ! Pendus par...

Obsessionnelle.
Et pourtant charmante, au demeurant. C’était là un des autres mystères Jarjayes. Oui, absolument charmante, cette harpie. Visage d’ange déchu, pour l’heure : un bel hématome à l’oeil, rehaussant l’éclat convulsif de ses prunelles claires ; transpirante mais teint de porcelaine, hirsute et batailleuse, imprévisible.
Aurait-il été plus jeune, que le brave docteur Lassonne se serait senti le courage de partir à l’assaut de pareille forteresse. Ah, jeunesse envolée...point de regrets, il se plaisait trop à considérer ce curieux militaire comme sa propre fille en se gardant bien de le lui dire, bien sûr.
Il n’était pas fou. 


- Et bien ? C’est mieux ainsi, voyez comme vous respirez plus à l’aise. J’ai recousu votre jambe mademoiselle Oscar de Jarjayes, et avec grand soin vous pouvez me croire. Mais si vous continuez de vous agiter en tous sens, là ce ne sont plus des semaines mais des mois qu’il vous faudra passer dans ce lit !

La menace tint du miracle. Elle le regarda comme un démon empli d’épines, blêmit, bégaya une injure pour elle-même, puis se laissa tomber contre les oreillers à contre-coeur.
Elle souffrait, Lassonne le savait parfaitement. Mais comment se débrouillait-elle pour qu’on ne la plaignît jamais ? Ses traits s’étiraient de douleurs sourdes et elle paraissait prête à remonter à cheval. Une nature, que cette jeune fille, assurément.

- Je reviendrai vous voir demain matin. D’ici là, dormez, dormez Mademoiselle, seul le repos pourra hâter votre guérison...
- Foutaises...Je suis perdue, finie...
- Là, là....dormez donc, je reviens bientôt...


Le reste de la demeure respirait le calme, par contraste. Le docteur Lassonne se dirigea vers l’un des trois salons du bas, pour y retrouver un jeune homme apparemment fort occupé à rédiger une missive.
Très élégamment vêtu, soigné et la mine sérieuse, il offrait un profil avenant sous une masse de cheveux bruns qu’éclairait le soleil de ce début d’été. Il avait tout l’air du fils de la maison ainsi, mais le docteur connaissait parfaitement les origines modestes et l’histoire de cet orphelin recueilli par le Général de Jarjayes. Compagnon d’armes...il avait d’avantage l’allure d’un jeune noble inspiré par les beautés de la littérature, plus que d’un fidèle serviteur. D’ailleurs, lui-même s’était toujours refusé de le considérer comme tel. Non pas comme son fils, tout de même : une pointe de jalousie absurde le tenaillait parfois, songeant que de tels attraits côtoyaient “sa” Capitaine.
Il se morigénait aussitôt.

A son approche le jeune homme se leva, un peu trop hâtivement.

- Ne vous inquiétez donc pas mon garçon, sourit le docteur. Votre amie va on ne peut mieux compte tenu de la situation...

Un “par tous les diables, je les tuerai tous !” émergea soudain quelque part au-dessus de leurs têtes, semblant jeter quelques doutes.

- J’étais justement en train d’écrire au Général de Jarjayes, relatant “l’incident” du mieux que je pouvais...ah bon sang, si seulement j’avais été là !
- Vous auriez juste gagné le droit d’être à sa place, ou pire encore. Aussi, ne vous culpabilisez pas trop...
- J’aurais préféré cela mille fois, docteur Lassonne ! Mais elle ne m’écoute jamais, elle n’écoute jamais personne...et à présent...
- Allons, allons, voilà que je vais devoir soigner deux malades à présent ! rit le brave homme. Ne vous faites donc pas de souci excessif, voilà qui m’aidera grandement. Car il va falloir m’aider, jeune homme.
- Comment cela ?
- Vous entendez, soupira le docteur, levant les yeux au ciel sous une autre semonce venant des hauteurs. En vérité, je vous plains mon cher André : ces prochains jours vous risquez fort d’être le souffre-douleur de la plus terrible convalescente de ce pays.
- Oh, vous exagérez...
- Oui, oui, nous en reparlerons, faites-moi confiance ! Je suis habile pour ressouder les chairs, combattre les infections, mais ceci...acheva t-il en se tapotant la tempe du doigt.
- Que voulez-vous dire ? Qu’elle est folle ?
- Grand dieu, bien sûr que non, c’est même cette remarquable bonne santé mentale qu’il va vous falloir affronter !
- Je ne comprends plus...
- Son moral mon cher André, son moral, voilà le foyer de toutes faiblesses chez Mademoiselle de Jarjayes. Elle est...comment dire...incapable de se sentir diminuée, faible, plus maladroite qu’un nouveau-né...je suis persuadé qu’en vérité elle se sent à ce point misérable qu’elle vous le fera payer au centuple, à vous.
- Mais pourquoi ferait-elle une chose pareille ?
- Elle n’acceptera pas votre compassion, André, ni votre pitié...
- Je ne peux tout de même pas la rudoyer pour ce qui est arrivé !
- Bien sûr que non. Mais elle va refuser tout ce que vous pourrez faire pour elle, ici. Elle va éprouver votre patience, croyez-moi. Or, précisément, elle a besoin de soins constants. Et d’attention il va sans dire : la plaie est nette mais une infection peut toujours s’y loger et la fièvre, s’installer.
- Ah, je vois. La soigner tout en faisant mine de ne prendre aucune précaution particulière, simple en effet...mais j’ai l’habitude vous savez.
- À ce qu’il semble mon garçon, à ce qu’il semble. C’est de mon devoir de vous prévenir, malgré tout. Je vous suggère même de ne pas en aviser le Général dans l’immédiat.
- Comment donc ! Mais...la fièvre l’infection...vous venez de dire...
- Attendez au moins jusqu’à demain, je pourrai vous en dire plus. Je vous le répète, ce n’est pas tant le corps qui m’inquiète que l’état d’ébullition permanente de votre amie !
- Ah, là, je ne peux vous donner tort...sourit brièvement André. Cela, je peux le comprendre.
- Fort bien ! Je reviens donc la voir demain, et vous me livrerez vos impressions. Nous ne serons pas trop de deux pour mener bataille, croyez-moi...



***



La douleur était cuisante, lancinante par moment, à d’autres comparable à des coups de couteaux. Ce docteur était stupide !  De rage, Oscar tapa du poing contre l’oreiller pour contenir ses larmes. Elle souffrait beaucoup, et ce n’était pas acceptable. Pas pour elle.
La jeune fille regarda sa jambe comme s’il fut préférable qu’elle se la rongeât à coup de dents. Au moins, plus cette atroce sensation d’impuissance...

- Par tous les diables, je les tuerai tous !! hurla t-elle au vide ambiant.

Elle ne savait pas qui exactement, mais c’était important de le dire, de le cracher à la face du monde. Du moins, aux rideaux de son lit. Quels empotés que ces soldats ! Criants comme des femmes écervelées en la voyant, maculée de sang croyaient-ils. Du vin bon sang, du foutu vin de mécréant, voilà devant quoi ils s’étaient épouvantés ! Quand elle-même n’avait même pas poussé un cri lorsque ce Lassonne la recousait...Les veaux ! Enfin elle s’était peut-être un peu évanouie...mais détail que cela, elle en avait autrement dans le pantalon que ces fantoches de miliciens.

Par bravade, Oscar voulu bouger un orteil et s’arracha le gosier d’un nouveau cri. Enfer et damnation ! ÇA FAISAIT MAL !!!!

- Je vous étriperai, un par un, je vous traînerai sur les routes pour vous donner à manger aux chiens, je vous....

Elle s’arrêta, à bout de souffle, le sang lui battant affreusement dans le mollet. Horreur, que lui avait dit ce charlatan déjà...se calmer ? HEIN ?
Des mois...mais qui lui importait à elle de passer des mois dans ce cercueil à fanfreluches, quand il fallait déjà y rester DES SEMAINES ! Des semaines avait-il dit, DES SEMAINES ! Des...non mais c’était un cauchemar, dites, hein, pas vrai ? Des jours et des jours et des jours à ne pas pouvoir batailler, déjouer des complots, défendre ses valeurs, commander...DES SEMAINES SANS COMMANDER !! Non, non impossible. Vraiment ce docteur était un idiot. Des semaines, pour elle, jamais. Des heures, d’accord. Jour sans s, à la rigueur.
Mais étendue là le reste de sa vie, autant mourir tout de suite.
Et puis elle avait chaud, elle sentait la mixture de malade ou dieu sait quoi partout sur elle, et puis...

Une nouvelle faiblesse la terrassa.
La troisième. Même de tout son mépris, Oscar n’arrivait à les ignorer.
Palpitante, suante, elle patienta de tout son visages tendu et ses yeux fermés, contre l’oreiller. Des semaines, alors ça non, pas question...

Un léger bruit de porte la maintint à la surface, impossible de dormir dans l’immédiat avec cette plaie de toute façon. Néanmoins, elle dut faire effort pour détailler ce qu’on lui voulait.

- Il va falloir que tu te calmes, tu sais...
- Quoi...hein...quoi, tu viens me dire ce que j’aie à faire toi maintenant ?! rugit elle aussitôt, un verre de lait chaud bientôt sous le nez.
- Bois, Oscar.
- Rêve ! Pas question que je boive ça ! Cela empeste !
- C’est parce qu’il y a du miel dedans, de la part de Grand-Mère.
- Cela viendrait du Grand Turc que je n’en voudrais pas ! Ôte cette chose puante de ma vue André, tout de suite !
- Bois, allons...
- Et vas-tu cesser avec ta voix d’usurier véreux ? Je sais bien ce que tu essayes de me faire avaler, va, ce n’est pas du tout un gentil verre de lait innocent, pas du tout : c’est une bonne conscience que tu viens chercher, hein ? Ah, on va l’ensevelir sous nos bonnes attentions, parce qu’on est tout gentils face à la stupide Oscar qui se blesse avec des tonneaux de vin ! On va bien lui faire sentir qu’elle est bête, mais en sournois, hein, en hypocrites, pour mieux rire le soir venu à l’office ! Je n’ai pas besoin de toi, ni de...ooooh....!!!

 Une effroyable sensation de percement la stoppa net, la clouant littéralement à son oreiller. Plus de couteaux, des lances maintenant...on augmentait la balistique, ça finirait sans doute en boulets de canon lui broyant les os.

- Oscar !

Merveilleux, voilà l’autre usurier qui s’affolait, encore un. Répugnant.

- Qu...qu’est-ce que tu fais maintenant, protesta malhabilement Oscar en sentant un linge frais sur son front.
- Je ne fais rien. Calme-toi.
- Tu sais que c’est la pire chose à dire à quelqu’un d’énervé, de se calmer. Ça ne fait que le mettre un peu plus en colère.
- Alors ne te calme pas, c’est entendu.
- Va-t’en...
- Oui, oui.
- Laisse-moi, André ! Si tu me touches encore, je vais...
- Je sais, je sais.
- ANDRÉ, VA-T’EN DE LÀ !!
- Je ne suis pas là.
- TU M’ÉNERVES !!! Va-....

Une autre vague de douleur la musela.
D’accord, elle s’offrait un petit répit, très mince, mais...elle n’avait certes pas dit son dernier mot.

 

 

 

2.  3.  4.  5.  6.  7.  Epilogue

 

 


 

 

 

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A
N'importe quoi, tes persos sont très bien Rozam !! Oui desdémone est ma copine,je sais aussi par elle que tu as été beaucoup critiqué mais tes fanfictions sont formidables, tu vas me trouver barge<br /> mais je guette tes livres en librairie depuis >_< !<br /> Je sais pas comment tu fais, chaque fois tu trouves des choses nouvelles avec toujours ce style d'écriture que j'ai jamais lu ailleurs, on se croirait au XVIIIe siècle quand on lit !<br /> Mention spéciale à tes dialogues, et puis ton André dessiné est beaucoup mieux que l'original du manga :o) je me régale.<br /> Encore des "obsessions", pleeaaase :D
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R
<br /> <br /> Mince Artemis, ce n'était pas pour avoir des compliments tu sais  ! ;) Je ne trouve pas "mes" persos tartes, (je n'ai rien créé faut pas exagérer), j'adore écrire sur eux et ça vire parfois<br /> à quelque chose de très/trop personnel évidemment. Aaaah les critiques... j'ai oublié la plupart j'avoue, ça fait longtemps. J'en ai eu de sévères par contre c'est vrai, c'était bizarre mais<br /> c'est franchement loin tout ça ! Et puis ça m'attaquait personnellement plus que les fics ou autre chose, donc bof pas grave, les grands moments de délire et les bons moments restent plus que ces<br /> choses-là.<br /> <br /> <br /> Bé encore une fois merci so much Artemis, franchement je suis très touchée !!!!<br /> <br /> <br /> <br />
A
Oh, mais je n'avais pas vu ça...<br /> <br /> Que dire ?<br /> <br /> Que j'adore ? Banalité, hein...<br /> <br /> Enfin bon, j'adore ! J'adore la Oscar hystérique clouée au lit par la faute d'un tonneau agressif ! Et puis Oscar et André, c'est le meilleur couple qui puisse être dans les fics sur ce sujet.<br /> <br /> Allez, ne patine pas comme ça dans la semoule, la suite !
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R
<br /> <br /> Couscous, arf, pourquoi ? Rhaaa merci Atlante, elle ne sera pas immense cette fic, c'était une idée d'avant Masques en<br /> fait, que j'avais laissé tomber. J'ai retrouvé mes notes et c'était plutôt rigolo, pas pu m'empêcher de revenir aux fondamentaux, là !! ^^ bises<br /> <br /> <br /> <br />
A
"parfois", désolée
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R
<br /> <br /> ;)<br /> <br /> <br /> <br />
A
Une autre fic André/Oscar ? :-) Une copine m'a recommandé ton site et je ne suis pas déçue, c'est parois loin de l'univers du DA Lady Oscar mais tes histoires sont vraiment incroyables, quelle<br /> imagination... Un des meilleurs sites de fans que j'ai vu, bravo Rozam ! Tu dessines aussi vraiment très bien, j'aime beaucoup ton André sexy et ses douze travaux, miam. Bon ben..la suiiiiiite ;)
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R
<br /> <br /> Wouah, c'est trop Artemis (encore une nouvelle lectrice, chouette ! Tu ne serais pas amie avec Desdémone ? je me plante peut-être mais un MP le laissait entendre je crois)<br /> <br /> <br /> Tu as raison pour le DA, c'est pourquoi j'avais fait ce blog d'ailleurs, pas du tout pour faire les trucs dans mon coin mais ça ne ressemble tellement pas aux persos masculins d'origine, aux<br /> persos tout court peut-être, que je préfére poursuivre ici mes obsessions tranquillement Mes dessins ne peuvent pas<br /> prétendre rendre hommage à Ikeda, sincèrement, mais arf ça me fait plaisir d'en mettre de temps en temps ! Ton message est adorable, merci beaucoup Artemis !<br /> <br /> <br /> <br />
A
Ah bah voilà une nouvelle fic qui promet d'être captivante, non reposante pour les habitants de Jarajyes qui vont subir les foudres colériques de Miss capitaine.<br /> <br /> Allez, ne nous fais pas languir trop longtemps pour la suite ma chère ;)
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R
<br /> <br /> Merci mon Aurore, ça va être moins long je pense que les trois ans que je mets pour chaque chapitre de cactus, c'est certain ^^ Elle ne sera pas très chargée en chapitres, comme je le disais<br /> c'est une petite récréation...une vieille idée en fait, pas très hum, "profonde" si j'ose dire <br /> <br /> <br /> <br />