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 rozam blog

Chapitre 2.

21 Mai 2012 , Rédigé par rozam

 

 

LE MORCEAU DE SUCRE QUI AIDE LA MÉDECINE À COULER

 

  -

 


 

Chapitre 2



Une des choses remarquables de la vie, c’est que rien ne va jamais tout à fait mal, tout peut toujours empirer.*
Cette philosophie, André l’avait éprouvé aux flammes blondes du Capitaine de Jarjayes, et en ce matin encore tranquille il sut d’une remarquable prescience, que rien, absolument rien ne viendrait déroger l’ordre immuable de l’affirmation.

Il n’avait guère dormi pour tout dire, ce qui n’aidait pas. Son humeur infiniment bienveillante ne pouvait en souffrir, mais ses réflexes, si.
Comme il allait bien vite s’en rendre compte...

Les mots du docteur Lassonne résonnaient encore en sa mémoire, proférés la veille ils n’avaient perdu aucune de leurs charges inquiétantes, la nuit passée au chevet d’Oscar lui donnait d’ailleurs raison.
Elle avait déliré, tempêté, assoupie vaguement puis hurlante les secondes suivantes, il n’avait eu de répit qu’au petit matin. C’est-à-dire deux heures auparavant. Le jeune homme l’avait veillé sans relâche, guettant les signes de fièvre, se faisant injurier copieusement au passage : mais où donc avait-elle glané une telle diversité d’insanités ? Il s’était amusé à compter ses variantes du mot “incapable” et “idiot”, puis avait renoncé.

Tout cela ne lui disait rien qui vaille.
Portant un plateau de chocolat chaud et de petits pains frais, André se demandait si c’était bien dans une chambre qu’il se rendait, et pas une fosse aux lions.
Il n’avait certes pas la vocation d’un martyr, mais il sonda tout de même le silence de la pièce, passant une tête prudente...rien. Pas de bruit, pas de grogne...ce qui pour certains pouvait être encore plus effrayant.
Mais il la connaissait bien, cette curieuse créature, malgré le peu d’heures de repos il se sentit l’âme compatissante et brave. Rien ne pouvait lui arriver, allons.
Son sourire affiché faillit partir aux fraises lorsqu’il la découvrit, échouée contre son oreiller, le regard méchant. Silencieuse. Observatrice. Et défaite, au point que le coeur du jeune homme se serra.
Elle, apparemment, était une martyre authentique.
Son oeil était noir, les mèches collées de sueur, et pâle, aussi pâle qu’un fantôme, tout son corps semblait tendu contre la souffrance et la vigueur de n’en rien laisser paraître. Fichue tête de mule.

- Quelle nuit, n’est-ce pas ? lança t-il d’une gaité forcée. Le docteur arrive tout à l’heure, mais il faut que tu manges et que tu reprennes des forces ! Tout cela ne sera plus qu’un mauvais souvenir, très vite tu vas te rétablir et...
- Non.

André posa le plateau, sentant la tension palpable nimbant ce simple mot. Un “non” et le monde entier s’écroule...et bien c’est ce qu’on allait voir.

- Bien sûr que si, affirma t-il d’un rire faux. Fais-moi confiance, tu vas guérir en moins de temps qu’il ne faut pour le dire, tu es solid...
- Non, je ne mangerai pas.
- Pardon ?

Elle remonta le drap, hostile.
- Je n’ai pas faim, remporte ça.
- Tu divagues, il y a tout ce que tu aimes voyons. Grand-Mère s’est levée cette nuit pour faire des pains au beurre, et tu raffoles du chocolat. Tu n’as rien mangé hier, ça suffit.
- Tu es sourd ? Je te répète : NON.
- J’ai entendu Oscar, j’ai entendu, soupira t-il, mais pas question que je bouge de cette chambre sans te voir manger.
- Et bien c’est que tu n’es pas sourd mais idiot, alors.
- Tu ne vas pas recommencer...
- Pourquoi, tu vas me forcer peut-être ?

Il se mordit la langue :  sa patience légendaire commençait sérieusement à devenir un handicap. Une phrase du docteur émergea : “elle va refuser tout ce que vous pouvez faire pour elle
Cela englobait-il tout le monde ou juste lui, au fait ? Le doute était permis, à voir ses yeux extrêmement vindicatifs. Il n’avait pas questionné Grand-mère d’ailleurs, qui ne s’était pas attardée plus que de raison ; bénéficiait-elle aussi de ce “regard de défaveur” ou c’était vraiment tout pour lui ? Quand même pas...d’autant qu’il ne voyait pas du tout en quoi il était fautif dans toute cette affaire, mais avec Oscar mieux valait ne pas chercher à comprendre. La sentence était toujours toute prête.
Et précisément, ces évidences-là l’agacèrent. Parce que c’était sa santé, à elle, dont il s’agissait, il aurait consenti sans remord à donner une de ses mains pour prendre sa souffrance, alors pas question qu’elle saccage  de si beaux efforts d’abnégation.
Lui pouvait se sacrifier, mais pas elle. Hors de question.

- Et si je te répondais oui ?
- Que tu es un idiot ? Inutile, c’est une évidence.
- Toute ta hargne ne va pas y suffire, ma chère, autant de prévenir. Je te le dis donc très posément : “Oui, je suis prêt à te forcer”.

Elle ricana faiblement, méprisante, mais parut pâlir un peu plus.
- J’ai hâte de voir ça, ta stupidité n’en sera que plus criante. Remporte donc ça, avant de te couvrir comme d’habitude de ridicule.
- Je te trouve singulièrement mal placée pour employer ce mot...

Coup bas. Elle l’avait peut-être cherché mais il regretta. Un peu.
L’observation agit comme un dard, en tout cas, sa fureur enfla comme une voile de navire sous le vent d’ouest.

- Sombre crétin ! Fils de chienne !
- Fais attention à ce que tu dis...gronda t-il aussitôt, plus du tout souriant.
- Je te parle comme je veux ! Tu es à mes ordres tu entends ? Et tu feras ce que je dis, cria t-elle en tapant du poing contre le drap. Je t’interdis de venir ici désormais, je ne veux plus te voir !
- Ça, en d’autres circonstances ce serait avec grand plaisir tant tu deviens une idiote de la pire espèce. Mais tu vas me voir, ma chère, que cela te plaise ou non : tu vas manger, et tout de suite.
- NON !!
- Très bien, tu l’auras voulu. Il prit un pain et la saisit à l’épaule, maintenant en colère. Mange !
- JAMAIS !!!

D’une surprenante vigueur elle lui cracha au visage quand il approcha de force le pain de sa bouche, puis sans vergogne mordit sa main jusqu’à le lui faire lâcher, avant de dévider un chapelet de jurons. Bon sang, il n’avait rien vu venir ! Ne pouvant plus mener ses poings comme elle le voulait, elle réussit néanmoins à atteindre les victuailles et envoya le tout à travers la pièce, basculant son corps en avant.

Le désastre était consommé, à défaut du plateau...Un cri déchirant accueillit la manoeuvre, suivit de gémissements à fendre l’âme. Et quand André découvrit les bandages de sa jambe peu à peu s'auréoler de sang, il eut envie de mourir.



****

Pourquoi était-il devenu ce qu’il était, déjà ? Ah oui...pour sauver ce que le Créateur avait fait de plus beau.
Sauver une vie, plusieurs, constamment, aux dépends de charlatans préconisant les saignées sans même savoir qu’ils les menaient à la tombe, sauver une vie voilà ce qui le tenait encore debout malgré tant d’années.

Seulement, le Créateur aurait dû le prévenir. Pour Jarjayes.
C’était déloyal, vraiment, de l’avoir laissé dans l’ignorance : ELLE, cette Oscar, était un véritable antéchrist pour la corporation.
Et pour les gardes-malades, au vu de l’état dans lequel il retrouva André, effondré sur une chaise prêt de l’âtre de la cuisine, la tête entre les mains.
Main droite qui conservait d’ailleurs de jolies marques de dents...

- Eh bien, voilà qui était pire que ce que je pensais...soupira t-il d’un ton malgré tout avenant.
- Je suis un misérable, gémit André sans relever la tête. Tout est de ma faute...
- Allons, allons...je ne suis guère étonné, savez-vous. Et puis vous avez eu raison d’agir de la sorte, là, entre nous.
- Raison ? A cause de moi elle souffre deux fois plus ! Comment pouvez-vous dire une chose pareille !
- Parce qu’il s’agit de Mademoiselle de Jarjayes mon garçon, et que dans son cas rien n’est jamais ce qu’il semble être. Certes une de ses sutures s’est rompue, suite à son petit exercice...physique, et certes elle souffre encore plus. Mais vous avez eu raison de l’inciter à manger, cela ne fait pas de doute. Il va juste falloir que vous trouviez des méthodes...moins radicales, voilà tout.

Le jeune homme se leva avec brusquerie, et jeta un des pains réduits en charpie dans le foyer.

- Je suis pire pour elle que cette maudite blessure ! Vous auriez vu avec quelle violence elle a refusé mon aide, ses injures et ses coups ça je peux les supporter, cela m’est égal, mais sa haine !
- Oh, comme vous y allez...
- Méthodes moins radicales, et bien je ne vois pas, pour ma part ! Je baisse les bras !
- Aimeriez-vous qu’un ami vous abandonne si facilement, si rapidement, vous ? Et puis ce n’est pas un ogre, tout de même.
- Non en effet, c’est pire !
- André mon garçon, vous vous sous-estimez. Votre grand-mère est une cuisinière sans doute hors paire mais elle n’arrivera pas à raisonner Mademoiselle de Jarjayes. Il n’y a que vous.
- Charmant, grimaça lugubrement le jeune homme.
- Elle doit manger, c’est un fait. Vous allez devoir y retourner.
- Quoi ?!
- N'accueillez pas la nouvelle comme une sentence de mort, voyons.
- Je voudrais bien vous y voir, elle m’a mordu, docteur ! Je vais y perdre bras et jambes si ça continue !
- Vous disiez vouloir les lui donner sans sourciller, hier.
- Et...et bien peut-être, mais c’était hier.


Le bon docteur sourit dans sa barbe, qu’il n’avait pas. Jeunesse...toutes les audaces et prête à barguigner à la première contrariété.
- Le point positif est qu’elle semble remarquablement résister à l’infection. Peu de chance d’une mauvaise fièvre, m’est avis. Evidemment je peux toujours me tromper. En revanche, si un état de faiblesse s’installe, nul doute qu’il ne sera pas que physique...
- Son mental, encore ? articula André de mauvaise humeur, le regard perdu dans les flammes. Vous avez raison : elle est folle.
- Je n’ai jamais rien dit de tel. Arrêtez donc de vous apitoyer sur vous-même, jeune homme, c’est elle qui souffre ne l’oubliez pas.

Pas très juste, oui...mais ce garçon avait tout, bon sang de bois : beauté, force, jeunesse, des yeux cernés et une astuce à tout épreuve, il en était persuadé. Avec tout ça, on ne pouvait pas se plaindre, pas avec une si charmante amie. Enfin, avec une si charmante antéchrist.

- Je vous laisse cette préparation. Elle doit en boire un peu, chaque matin, et pour se faire je lui ai déjà fait la morale. En l’effrayant je dois dire.
- C’est-à-dire ?
- Que si elle ne l’avale pas, elle mourrait.
- Ah...très mesuré, pas radical du tout, comme argument.
- Hé, que voulez-vous, j’ai le privilège de l’âge mon cher garçon, je peux débiter à mon aise des conseils que je ne suis pas. Dois-je vous dire que cette mixture a un goût épouvantable...
- Merveilleux, elle va donc me la cracher au visage n’est-ce pas ?
- Mmmh...soyons positifs, haut les coeurs, pas de découragement. Vous êtes tranquille jusqu’à demain matin de ce côté-là, elle m’a copieusement pourvu de tous les maux mais elle a bu. Elle ne voudra pas l’admettre - encore une fois - mais elle a eu peur, cette fois. La menace de rester de longs mois dans ce lit plane plus que jamais sur elle, et par sa seule faute. Pas de la vôtre, hein, mon garçon, c’est bien compris ? Vous n’êtes pas la cause de tout ceci, soyez donc habile, patient, charitable...
- ...idiot, confirma André en levant les yeux au ciel. C’est entendu, c’est entendu, je ferai de mon mieux...
- Fort bien. A demain, donc ?


****



La fierté était de mise, une fois encore.
Comme...comme lors de cette bagarre de taverne ?
Oscar étouffa ce qu’elle ne voulut surtout pas nommer un sanglot. Sec, bref, aussitôt évoqué et enfoui, mais un sanglot tout de même.
Par question qu’elle abdique. Face à André, à la douleur qui la déchirait, à sa propre bêtise, elle ne céderait rien.
Pas un pouce.

Une épouvantable migraine lui vrillait les tempes depuis quelques minutes, depuis son réveil, juste avant qu’André n’arrive chargé de ce stupide plateau, en vérité.
Il se soumettrait, lui aussi. Pas le plateau, André.
Lui et sa satanée gentillesse, foutaises !
Et sa nourriture, qu’il se la colle donc dans le cul ! Elle n’avait pas faim, pas très, mais maintenant cela devenait principe : au diable les gens qui vous veulent du bien, elle ne serait jamais redevable envers quiconque ! La reconnaissance vous affaibli, vous rend spongieux, laisse des traces indélébiles dans votre âme avec lesquelles on vous abat. Son père n’était pas reconnaissant ni spongieux, elle suivrait son exemple.
Il était général aujourd’hui, ce devait être là son seul horizon, à elle.

Cette potion avait des relents de moisissure, ou de vomi de chat. Il y en avait peut-être dedans. Se pouvait il que sa propre santé soit tenue par une telle fange ? Ce docteur était un escroc, il lui mentait, et si il pensait qu’elle était dupe, elle lui dirait sa façon de penser quand elle remarcherait.
Son coeur lui fit mal, physiquement, à la seule idée que peut-être, ou plutôt peut-être pas...non, bien sûr qu’elle retrouverait sa jambe d’avant, foi de Jarjayes !
Son coeur précisément, qui manqua un battement en voyant de nouveau son cauchemar se matérialiser. Oh non, pas la foutue de cornecul de gentillesse...

Le spectacle qu’elle offrait devait être encore plus pathétique. Ne pouvait-on la laisser mourir en paix, pour une fois ! Le bal incessant des fâcheux ne finirait jamais, et cet être la tourmenterait à coup de verre de lait et de potion puante, sans qu’elle puisse se défendre ? Idiot, idiot, idiot !

- Tu penses tout haut, Oscar.

Oh...et puis tant mieux, là. Oui, idiot ! Au moins il ne souriait plus, et il rirait encore moins de sa mésaventure derrière son dos; juré, ça aussi.

- Tu es content de toi...tu viens contempler ton oeuvre ? grogna t-elle d’une voix d’outre-tombe.
- Je n’y suis pour rien, et tu le sais parfaitement. Continue de cracher ta bile et ta rancoeur, je ne céderai pas.
- Cuistre.
- Un mot poli, pour une fois.
- J’en ai d’autres, moins polis...
- Je sais. Tout comme le fait que tu vas manger, de gré ou de force.
- Tu devras me tuer. Tu as failli, tout à l’heure.
- Mais bien sûr...maintenant, avales ça.
- Non.

Cette fois, il s’assit. Il avait l’air plus déterminé que tout à l’heure. Moins...
Ce fumier profitait de sa faiblesse voilà la vérité, il devait s’en réjouir, nouveau motif de lui en vouloir;  il s’assit sans qu’elle puisse rien faire. La mixture de pipi de chat agissait, elle n’avait plus de force.
Enfin pas au sens strict du mot, de la ressource elle en avait encore.
Pas de mouvement de recul, non, mais les yeux en arsenal de caserne, ça elle savait faire.

Il s’attarda à peine sur son regard de poignards, et prit l’initiative.
Un enchaînement d’évènements qui la laissèrent sans voix : sortant une écharpe de sa veste, il se saisit rapidement de ses poignets, rallumant d’un coup les flammes d’un enfer assoupi.

- Co...comment...qui te permet ! voulut regimber Oscar, trop ahurie pour y mettre quelque énergie.
- Je m’assure que tu ne me fracasseras rien sur la figure, répondit-il sans la regarder, assurant l’entrave du tissu sur ses deux poignets.
- Tu n’as pas le droit, je le dirai à mon père, faquin ! Pourriture !
- Je te libérerai quand tu seras calmée. Et que tu auras ingurgité tout ça.

Ça, c’est à dire une simple soupe, additionnée de légumes coupés de manière rustique.

- Tu as craché dedans ?
- Tu me donnes des idées. Ne sois pas stupide, et tâche de ne pas en mettre partout.
- Non !

Elle garda bouche close, et l’oeil meurtrier, défiant ce calme jeune homme décidément bizarre. Il était plus...enfin moins...Oscar ignora la cuillère pour tenter de comprendre les changements subtils. Idiot, idiot....

- Ouvre la bouche.

Elle secoua la tête.

- Ouvre la bouche te dis-je ! Songe à la leçon que tu pourras bientôt me donner si tu reprends des forces.

Tentant mais...
Elle secoua la tête.

- Militaire borné ! Mange donc, espèce de sotte !

Vengeance.
Elle souffla de toutes ses forces.




Impassible, André ne prit même pas la peine de s’essuyer le visage et la veste, dégoulinant il la regardait bien droit. Une curieuse lueur au fond de ses yeux à lui.
D’accord, Oscar tu as gagné cette fois, approuva t-il mentalement. “Trempé comme une soupe” prenait tout son sens, soudain.
D’accord !
Il dénoua l’écharpe, reprit le bol, elle sourit la diablesse face à sa manoeuvre de repli. Mauvaise méthode, il le reconnaissait.
Hum...

Quelque chose d’infiniment gai assouplit ses débats intérieurs, quelque chose de...
Il avait peut-être une idée.

 

 


 

 

1.  -  3.   45.  6.  7.  Epilogue

 

* je n'emprunte jamais, mais j'adore tellement cette phrase extraite de Calvin & Hobbes, de Bill Watterson!


 

 

 

 

 

 

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A
Quel caractère de cochon j'te jure '-'<br /> André a bien de la patience avec elle et heureusement que lassone est là pour lui remonter le moral au pauvre ^^<br /> <br /> User de méthodes pour la faire manger, j'avoue que j'ai bien aimé le coup de l'écharpe XD<br /> <br /> Mais à quoi pense donc André ?
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R
<br /> <br /> odieuse, hein ? Mais c'est pour mieux être après toute, enfin....hum...tu verras ^^Merciii ma chère Aurore, je mets<br /> bientôt "l'idée" de André en ligne, bisous !!<br /> <br /> <br /> <br />
A
olalaaaaaaaa ça promet !!!!!!!!! la suite la suite la suite Je veux savoir à quoi pense André, il est trop craquant ! je t'ai dit que j'adorais le pairing André/Oscar, non ? ^___^
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R
<br /> <br /> Non mais je m'en doutais un peu.... Merci Artemis, ton enthousiasme fait super plaisir !<br /> <br /> <br /> <br />
A
:):):):):):):):)<br /> <br /> La suite ! La suite ! La suite !
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R
<br /> <br /> elle sera là bientôt ! <br /> <br /> <br /> <br />